Vérité
(Inspiré par Catherine)
La vérité est un mince fil d'or, improbable et fragile, qui serpente approximatif dans les méandres de mille apparences, mille perceptions, mille expériences, mille sentiments.
Mille blessures.
Elle ne peut être que subtile, parfois changeante, du moins capable d'évoluer elle-aussi au rythme de notre propre capacité à l'appréhender.
Elle n'est pas absolue mais "à peu près".
Ce qui ne veut pas dire qu'elle n'existe pas.
Il est bien plus facile de la nier que d'apprendre à la voir.
Elle est souvent universelle aussi, même si nous la nommons parfois, chacun avec nos propres mots. Mais derrière les nuances de nos âmes, elle brille souvent d'une même couleur, d'un même éclat.
La vérité est un guide pas un maître. Elle sert à marcher, pas à s'asseoir. Encore moins à faire plier les autres. Ce n'est pas un roc, mais une cascade cristalline qui dévale les flancs de nos vies, disparaît parfois sous le sol de nos certitudes, pour rejaillir plus loin, rieuse et et invitante.
Comment ne pas en avoir soif?
Si elle ne peut que nous couler entre les doigts, même fugace, à peine entrevue, elle luit quelque part dans le brouillard de nos lâchetés, de nos mensonges et de nos peurs.
Elle n'a pas à être proclamée, érigée, sanctifiée.
Ce n'est alors que verbiage, malaise et vain tape à l'oeil.
Faux.
Pour tout dire.
La vérité est un mince fil d'or, improbable et fragile, qui serpente approximatif dans les méandres de mille apparences, mille perceptions, mille expériences, mille sentiments.
Mille blessures.
Elle ne peut être que subtile, parfois changeante, du moins capable d'évoluer elle-aussi au rythme de notre propre capacité à l'appréhender.
Elle n'est pas absolue mais "à peu près".
Ce qui ne veut pas dire qu'elle n'existe pas.
Il est bien plus facile de la nier que d'apprendre à la voir.
Elle est souvent universelle aussi, même si nous la nommons parfois, chacun avec nos propres mots. Mais derrière les nuances de nos âmes, elle brille souvent d'une même couleur, d'un même éclat.
La vérité est un guide pas un maître. Elle sert à marcher, pas à s'asseoir. Encore moins à faire plier les autres. Ce n'est pas un roc, mais une cascade cristalline qui dévale les flancs de nos vies, disparaît parfois sous le sol de nos certitudes, pour rejaillir plus loin, rieuse et et invitante.
Comment ne pas en avoir soif?
Si elle ne peut que nous couler entre les doigts, même fugace, à peine entrevue, elle luit quelque part dans le brouillard de nos lâchetés, de nos mensonges et de nos peurs.
Elle n'a pas à être proclamée, érigée, sanctifiée.
Ce n'est alors que verbiage, malaise et vain tape à l'oeil.
Faux.
Pour tout dire.
C'est très beau tout ça. Fière d'inspirée de beaux mots.
Incapable de répondre. Je ne sais pas pourquoi, je n'arrive pas à m'adresser à toi avec de jolis mots. Quand je te parle je mets mes lunettes intellos, je sors mes concepts universitaires: voici une démonstration dans un tableau comparatif, en six points...
Je sais pas pourquoi, quand t'arrives mes petites fibres de poésie partent à la course et il reste juste le modèle qui vient en arguments serrés et en concepts précis.
Je vais aller méditer là-dessus et je te reviens... ;o)
Bon comme tu as envie de polémique...
En fait tu me pousses dans mes retranchements. Je suis d'accord avec toi. C'est beau ce que tu écris, et ça me touche.
Et puis là j'accroche sur le «Ce qui ne veut pas dire qu'elle n'existe pas». (Bon je vois à distance mes étudiants qui rient de moi...) Et si elle n'existait pas justement.
Que veut dire exister pour une vérité? Exister comme être en quelqu'un, être en quelqu'un la balise, le Graal, la raison d'être. Tant mieux, il en faut. Sinon pourquoi... J'ai cherché ma vérité longtemps, maudite laïque entêtée qui refuse toutes les explications transcendantes. Je l'ai trouvé dans l'amour des autres. Je ne vis que pour ça, ça m'est suffisant. Généralement...
Une vérité universelle? Merde... comme quoi? c'est tellement dangereux. Toute vérité universelle est potentiellement une arme mortelle. Nos vérités nous semblent toujours universelles pour nous... sinon on ne les appelerait pas vérité. Mais la vérité, c'est d'abord une question de Foi. Foi large, foi en dieu, foi en la science, foi en la raison, foi en l'amour, foi en l'humain, foi en la femme comme avenir de l'homme, foi... je sais pas. Vérité universelle voudrait dire foi universelle. Ah là, je décroche.
Je pense que pour l'essentiel nous sommes d'accord.
Mais tu parles à ma fibre poète et je ne peux répondre que par ma fibre philosophe. Et ça me décourage... Elle est moins drôle la philosophe, elle mord! :o)
oui, c'est exactement cela, bertrand
approximatif dans les méandres de mille apparences, mille perceptions, mille expériences, mille sentiments.
amie, c'est moi l'amie? On parle de moi dans mon dos, en code! Ça y est, je sentais bien l'odeur du complot... ;o)
J'avais subodoré la polémique (avec un sourire) et voìlà que je me retrouve avec un trouble profond..:-)
Attend Catherine, c'est plus simple je pense et surtout disons moins irrémédiable..
"Universelle..." Je répéte, je ne parle pas d'"UNE" vérité, je parle de petites (n'importe lesquelles)vérités qu'on peut découvrir sur soi ou en rapport avec notre perception de l'existence, et qui ressemblent beaucoup à celles qu'un (ou une, si...si.. même une universitaire :-) peut découvrir sur son propre compte.
"Exister". Là aussi je ne parle pas d'un être douteux à qui on devrait peut-être tordre le cou. Je dis que certaines CHOSES sont fondamentales, partagées, font partie de notre essence d'êtres humains..
Pas de "raison d'être", ni "Foi", ni même "balise" une fois parti...Juste la compréhension partielle et trop souvent temporaire de ce que nous sommes.
J'ai écris ça justement en pensant à tout ceux qui nous garrochent leur croyance d'"UNE"sorte de vérité qui expliquerait tout. Les miennes sont parfois contradictoires (rappele-moi de te parler de Steven Hawkins) elles n'en sont pas moins vivantes, tangibles.
Je ne crois pas à UNE vérité. Je crois que certaines chose sont vraies. Pour tout le monde.
Et que même aussi simple que ça , ça nous trouble...
Quelque soit la fibre (filtre?)... que l'on utilise :-)
oh t'inquiète, j'étais pas fâchée, je voyais bien qu'on se retrouvait en bout de piste, c'est juste que ça me ramenait au 'boulot'... Un peu comme si je te parlais ici de la place des vieux dans notre société... :oP... Peut-être que t'en as entendu sur la question cette semaine et que t'as envie que je te parle d'autres choses!
Et tu es supposé me parler de Steven Hawkins... j'imagine qu'il va falloir alors prendre un jus d'orange ou un chocolat chaud pour ça!
Je fais plutôt dans la pinte et le scotch...mais bon.
Que ne ferait-on pas pour rencontrer une jeune et jolie professeure... :-)
Jeune certes. Jolie ça dépend des yeux qui regardent.
J'ai rien contre les pintes, ni le scotch... mais disons que ça fait partie des longues histoires qui se racontent entre 4 yeux. Comme tu es sans aucun doute plus occupé que moi... je vais attendre l'invitation! :op
Elle ne saurait trop se faire attendre...