"El pueblo unido jamàs sera vencido"
C'était le cri de ralliement des partisans de Salvator Allende...Le premier chef d'État de gauche démocratiquement élu d'Amérique du Sud....
Et puis, il y a eu ça...L'autre 11 septembre...
Grâce à la CIA, Kissinger et les déjà sacro-saints "intérêts américains"... 2279 assassinats. 30,000 personnes torturées...
Qu'un vieux dictateur atteint de démence sénile meurt reclus dans sa riche demeure ne change pas grand'chose à ce qui fût....
Mais sa fille a raison. (Isabel Allende est député chilienne) Les procès entamés contre Pinochet doivent se poursuivre malgré sa mort.
Pour que dans les livres d'histoire soit écrit un jour qu'il a fini par être reconnu coupable de ses crimes.
(Photo AFP)
Laissé tombé par Bertrand à 08:19
Oui, tout à fait. Mais sur le plan des procédures juridiques, toute la question du sang sur les mains risque de mourir avec l'ordure. Resteront les escroqueries, petite bière en marge du crime contre l'humanité.
Pour moi, Carmen Gloria Quintana reste le symbole émouvant, victime estropiée parmi des milliers de victimes et de disparues, des femmes empochetées et jetées vivantes à la mer... Carmen fut par miracle en mesure de sortir du Chili et ainsi, témoigner à la face du monde, avec son corps calciné, témoigner de l'horreur inqualifiable du régime soutenu par le bon Henry Alfred Kissinger.