Lettre circulaire...
Peut-être l'avez-vous reçu aussi ce courriel "philosophique", le genre de truc qu'on reçoit sans arrêt. Je n'adhère pas nécessairement à tout ce qui est dit dans celui-ci, mais il n'est pas dénué d'un certain intérêt. En voici un large extrait. (Que j'ai tout de même corrigé, pardonnez-moi du peu, mais c'était franchement mal écrit).
Et ne manquez pas la petite anecdote que j'y rajoute à la fin....:-)
"À voir se démener les bureaucrates de ce monde, on ne peut que conclure que toute personne née dans les années 40, 50, 60, voire même au début des années 70, n'aurait techniquement pas dû survivre.
Pourquoi?
À l'époque, bains d'enfant, pots de chambre, camions de pompier et autres objets étaient égayées des vives couleurs de magnifiques peintures à base de plomb. Pas de flacons de médicaments, briquets, portes d'armoires "à l'épreuve des enfants". On se promenait en vélo sans casque, sans coudes et sans genouillères. Et tout le monde faisait "du pouce"…
On buvait de l'eau directement du boyau d'arrosage, pas filtrée et pas dans une bouteille. On mangeait des petits gâteaux, du pain avec du beurre, et des boissons gazeuses avec plein de sucre, mais on n'avait pas trop de problème de poids parce qu'on passait presque tout notre temps à jouer dehors et on ne revenait à la maison que quand les lumières de rue s'allumaient. Personne ne pouvait nous rejoindre de la journée. Pas de cellulaires…
On n'avait ni Playstation, ni Nintendo 64, pas deX-Box, jeux vidéo, 99 postes sur le câble, pas de films sur cassettes ou DVD, pas de système de son "surround", d'ordinateurs personnels ou de chat sur internet.
On avait des amis…
On jouait au ballon et parfois le ballon nous faisait vraiment mal. On tombait d'un arbre, on se coupait, on se cassait un os ou une dent et il n'y avait pas de poursuites judiciaires. C'était des accidents. Personne à blâmer que nous-mêmes.
On se tiraillait, on recevait un bon coup sur le nez, on avait des bleus, on apprenait à passer à travers et à gérer des conflits. On s' inventait des jeux avec des bâtons et des balles, on mangeait des bibittes.On allait en vélo ou à pied chez nos amis. On frappait à la porte ou on entrait tout simplement. On parlait.
Si on voulait jouer au baseball ou au soccer, il fallait faire l'équipe. Ceux qui n'étaient pas choisis apprenaient à vivre avec une chose, quasi-inconnue aujourd'hui, qu'on appelle la déception. Certains élèves avaient plus de difficulté que d'autres, alors ils redoublaient leur année. Les examens n'étaient pas "pondérés". Ni réajustés. Mais on apprenait quelque chose…
On vivait avec les conséquences de nos gestes. Les parents étaient du même côté que la loi. Inimaginable….
On a connu la liberté, l'échec, le succès et la responsabilité. Nous avons surtout eu la chance de grandir avant que les avocats et les gouvernements ne gèrent notre vie dans les plus petits détails, "pour notre bien"…."
Me revient en mémoire une histoire assez récente, à laquelle je n'ai pas cru jusqu'à ce que des collègues en vérifient l'authenticité pour les besoins d'un reportage. (Vous n'y croirez pas non plus, mais je répète c'est un fait avéré.)
Une américaine s'est acheté un gros "Winnibago" (Genre maison mobile, pour ceux qui ne connaissent pas.) Une fois sur l'autoroute, la dame a enclenché le régulateur de vitesse (cruise-control).
Elle a lâché le volant et s'est levée pour aller se faire un café à l'arrière du véhicule…
Évidemment… Accident.
La dame a poursuivi la compagnie, parce qu'il n'était écrit nulle part qu'il fallait rester au volant quand le régulateur était en fonction dans ce véhicule…
Elle a gagné son procès.
Winnibago affiche maintenant un avertissement en ce sens dans l'habitacle du conducteur…
J'ai cru que cette histoire (à l'instar de celle des obèses qui poursuivent McDonald, ou les fumeurs, les compagnies de tabac), n'était pas sans rapport…
Et ne manquez pas la petite anecdote que j'y rajoute à la fin....:-)
"À voir se démener les bureaucrates de ce monde, on ne peut que conclure que toute personne née dans les années 40, 50, 60, voire même au début des années 70, n'aurait techniquement pas dû survivre.
Pourquoi?
À l'époque, bains d'enfant, pots de chambre, camions de pompier et autres objets étaient égayées des vives couleurs de magnifiques peintures à base de plomb. Pas de flacons de médicaments, briquets, portes d'armoires "à l'épreuve des enfants". On se promenait en vélo sans casque, sans coudes et sans genouillères. Et tout le monde faisait "du pouce"…
On buvait de l'eau directement du boyau d'arrosage, pas filtrée et pas dans une bouteille. On mangeait des petits gâteaux, du pain avec du beurre, et des boissons gazeuses avec plein de sucre, mais on n'avait pas trop de problème de poids parce qu'on passait presque tout notre temps à jouer dehors et on ne revenait à la maison que quand les lumières de rue s'allumaient. Personne ne pouvait nous rejoindre de la journée. Pas de cellulaires…
On n'avait ni Playstation, ni Nintendo 64, pas deX-Box, jeux vidéo, 99 postes sur le câble, pas de films sur cassettes ou DVD, pas de système de son "surround", d'ordinateurs personnels ou de chat sur internet.
On avait des amis…
On jouait au ballon et parfois le ballon nous faisait vraiment mal. On tombait d'un arbre, on se coupait, on se cassait un os ou une dent et il n'y avait pas de poursuites judiciaires. C'était des accidents. Personne à blâmer que nous-mêmes.
On se tiraillait, on recevait un bon coup sur le nez, on avait des bleus, on apprenait à passer à travers et à gérer des conflits. On s' inventait des jeux avec des bâtons et des balles, on mangeait des bibittes.On allait en vélo ou à pied chez nos amis. On frappait à la porte ou on entrait tout simplement. On parlait.
Si on voulait jouer au baseball ou au soccer, il fallait faire l'équipe. Ceux qui n'étaient pas choisis apprenaient à vivre avec une chose, quasi-inconnue aujourd'hui, qu'on appelle la déception. Certains élèves avaient plus de difficulté que d'autres, alors ils redoublaient leur année. Les examens n'étaient pas "pondérés". Ni réajustés. Mais on apprenait quelque chose…
On vivait avec les conséquences de nos gestes. Les parents étaient du même côté que la loi. Inimaginable….
On a connu la liberté, l'échec, le succès et la responsabilité. Nous avons surtout eu la chance de grandir avant que les avocats et les gouvernements ne gèrent notre vie dans les plus petits détails, "pour notre bien"…."
Me revient en mémoire une histoire assez récente, à laquelle je n'ai pas cru jusqu'à ce que des collègues en vérifient l'authenticité pour les besoins d'un reportage. (Vous n'y croirez pas non plus, mais je répète c'est un fait avéré.)
Une américaine s'est acheté un gros "Winnibago" (Genre maison mobile, pour ceux qui ne connaissent pas.) Une fois sur l'autoroute, la dame a enclenché le régulateur de vitesse (cruise-control).
Elle a lâché le volant et s'est levée pour aller se faire un café à l'arrière du véhicule…
Évidemment… Accident.
La dame a poursuivi la compagnie, parce qu'il n'était écrit nulle part qu'il fallait rester au volant quand le régulateur était en fonction dans ce véhicule…
Elle a gagné son procès.
Winnibago affiche maintenant un avertissement en ce sens dans l'habitacle du conducteur…
J'ai cru que cette histoire (à l'instar de celle des obèses qui poursuivent McDonald, ou les fumeurs, les compagnies de tabac), n'était pas sans rapport…
Avertissement ultime:
Santé Canada recommande aux Canadiens de toujours utiliser un moyen de contraception efficace, des tests ayant révélé que naître peut causer la mort.