Et puis....

Assis sur l'escalier de secours, deux étages au-dessus de ma ruelle, avec comme horizon le stationnement de l'école du Plateau. Le cul sur le marchepied en métal de ma porte arrière, le bras nonchalamment appuyé sur la vieille berçante en bois.

Ma main se promène entre les oreilles de ma chatte, bien installée sur son poste d'observation, coussin moelleux rattaché aux montants chambranlants de la dite berçante.

Le vent est chaud. La pluie arrive. Je pleure la mer que je ne vois plus. Et pourtant, pendant ces quelques minutes, je suis de nouveau en phase avec l'univers.

Ma copine Pétronille et moi prenons l'air, avant d'aller dormir. Dans un rare moment de paix.

Que j'aimerais offrir au premier Libanais venu.

Miaw...Moi aussi je t'aime espèce d'humain...