mardi, février 15, 2005

Virtuelles histoires

(Lettre ouverte aux soubresauts et à leurs victimes.
Consentantes ou non.)

Histoire; comme dans "s'en raconter".
Virtuelle: comme dans "plus ou moins réelles".)

_________

Ça bardasse en masse. Dehors. Le vent. La pluie. Grésil.
Fausse neige et autre avatar d'hiver essouflé.

Temps tempête.

Ça bardasse en masse. Dedans.
Un clavier peut être une arme à multiples tranchants.
Souvent acérés.
On s'ouvre, on perce. On verse, se déverse. Se berce.
D'illusions. Du moins, de miroirs imparfaits.

Tant t'empêtre.

Le jeu de mot est facile. L'émotion moins.
Pourquoi serait-il plus aisé de tisser sur une Toile,
ce qui est si complexe d'imprimer au quotidien?

Un espace pour dire n'est garant, ni d'être compris,
ni d'être sûr du pourquoi on l'a dit,
encore moins de pouvoir un suivi.

Aimer. Croire. Souffrir. Jouir… Ne serait-ce qu'exister.
Rien qui se conjugue en pixels, en liens, ou en néants arnachés.

Reste que valent mieux les mots que les cris étouffés.
Mais même ceci est loin d'être absolue vérité.


Alors…Être?

3 Commentaires:

Blogger Catherine a répondu...

C'est un très beau texte. Très juste.

12:51 a.m.  
Blogger Catherine a répondu...

Rire... ah, ça fait deux minutes que je la ris Marie-Chantale (le parler amérindien... le reste c'est pas une blague!).

7:16 a.m.  
Blogger Linda a répondu...

Être c'est:
Côtoyer ses limites (même hivernales) pour les inspecter, les suspecter et les repousser (même virtuellement).

9:23 a.m.  

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"Si on oublie le passé, on ne peut comprendre le présent.
Encore moins appréhender le futur."
B.H.

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