Parasite
(Texte soumis au collectif d'improvisation écrite Coïtus impromptus . Le thème cette semaine: "parasites"...)
C'était son amie. Depuis toujours. Presqu'une mère en fait. Dans ces souvenirs les plus anciens, elle était déjà là. Forte.Imposante. Rassurante. Il l'avait toujours connue. Il n'y avait qu'elle, en fait. Elle l'amenait partout avec lui. Ensemble, ils avaient même fait plusieurs fois le tour du monde.
Grâce à elle, il ne manquait jamais de rien. Et pour la remercier, il prenait soin d'elle. Elle ne lui prêtait pas beaucoup d'attention mais il ne s'en formalisait pas. Elle était bonne pour lui, et cela seul comptait.
Il n'avait jamais pensé qu'un jour leur amitié pourrait s'arrêter aussi brutalement.
Quand le bateau norvégien les attaqua, il ne comprit pas ce qui arrivait à son amie. Pourquoi ces énormes soubresauts, ces secousses d'une violence inouïe.
Elle avait faibli. Cessé de se mouvoir. Puis quelque chose les avait soulevés tous deux et il avait commencé à étouffer. Forcé de lâcher prise, il était retombé à la mer.
Pris de panique, incapable de nager par lui-même, c'est par miracle qu'un remous l'envoya contre la coque d'acier. Par pur instinct, la ventouse sur sa tête l'y aggripa farouchement.
À bord du baleinier, la boucherie avait commencé. Inconscient du sort fait à sa vieille compagne, le rémora entreprit à nouveau son voyage sans fin.
C'était son amie. Depuis toujours. Presqu'une mère en fait. Dans ces souvenirs les plus anciens, elle était déjà là. Forte.Imposante. Rassurante. Il l'avait toujours connue. Il n'y avait qu'elle, en fait. Elle l'amenait partout avec lui. Ensemble, ils avaient même fait plusieurs fois le tour du monde.
Grâce à elle, il ne manquait jamais de rien. Et pour la remercier, il prenait soin d'elle. Elle ne lui prêtait pas beaucoup d'attention mais il ne s'en formalisait pas. Elle était bonne pour lui, et cela seul comptait.
Il n'avait jamais pensé qu'un jour leur amitié pourrait s'arrêter aussi brutalement.
Quand le bateau norvégien les attaqua, il ne comprit pas ce qui arrivait à son amie. Pourquoi ces énormes soubresauts, ces secousses d'une violence inouïe.
Elle avait faibli. Cessé de se mouvoir. Puis quelque chose les avait soulevés tous deux et il avait commencé à étouffer. Forcé de lâcher prise, il était retombé à la mer.
Pris de panique, incapable de nager par lui-même, c'est par miracle qu'un remous l'envoya contre la coque d'acier. Par pur instinct, la ventouse sur sa tête l'y aggripa farouchement.
À bord du baleinier, la boucherie avait commencé. Inconscient du sort fait à sa vieille compagne, le rémora entreprit à nouveau son voyage sans fin.
J’aime bien ce parasite là…
Une pensée (pas unique ;-)) pour la Baleine !
Trugarezh dit (merci à toi ... comme on dit chez moi)
Kenavo l'ami!
Reviens quand tu veux...
(J'aime bien tes dessins en passant...)
Merci pour le lien et ton commentaire...
J'en ai fait autant…
Après-tout La salicorne à besoin de la mer pour vivre ;-)
@+
Yann
PS : on dit « Kenavo » pour « au revoir »
"Mé zo sot, t'es zo fin..."
Mon breton est bien loin déjà..
Alors bonjour ca se dit comment?
"Demat dit paotr !"
(bonjour ç toi mon gars )
mais c'est un peu du "néo"
(les Bretons ne sont pas assez bien éduqués pour dire bonjour à tous bouts de champs ;-) )
chez moi quand on se rencontre on dit plutôt de but en blanc:
"Mad an traou ?"
(les choses vont biens ?)
bonjour à toi...
(faute de frappe)