Et tant qu'à citer Gandhi:

"On reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la façon dont il traite ses animaux."

Lui c'est Domino... Et ça c'est la plage en bas de chez moi, aux Iles de la Madeleine.

J'ai été bien infidèle à ce blog mais... je vais me forcer un peu...

Et puis non finalement....

Non je n'abandonne pas mon blog...

Les choses ont beaucoup changé ces derniers mois, et pour le très mieux...

Je sens que j'aurai à nouveau bien des trucs à vous dire... et à vous montrer.

Parce que dorénavent, c'est ceci que je vais voir au quotidien.

Pétronille,, RIP

Ceci est la fin de mon blogue...

La visite du Monde

L'anarchie, ce n'est pas le bordel....

Anarchie
par Louis Lourme

Du grec an- privatif et arkhé le pouvoir, l’autorité. Contrairement au sens que lui donne le langage courant, l’anarchie, comme théorie politique, n’est pas synonyme de désordre. Proudhon, le premier à s’en réclamer, anticipe d’emblée cette fausse représentation de l’idéologie anarchiste dans ce qu’il appelle sa « profession de foi » (Qu’est-ce que la propriété ?) : il écrit ainsi « quoique très ami de l’ordre, je suis, dans toute la force du terme, anarchiste » (cité par Guérin, 1999 (1970), I : 34). Mais si l’anarchiste peut se dire « très ami de l’ordre », certainement n’est-il pas un défenseur de l’ordre social établi qui correspond toujours selon lui à l’aliénation du plus grand nombre par l’élite dirigeante. De fait, à partir du XIXe siècle, l’anarchie désigne essentiellement un courant politique qui peut se résumer au seul refus de toutes les formes d’autorités, principalement politiques et religieuses. Ce refus se fait au nom de la revendication de liberté absolue pour l’individu – ce qui explique l’emploi du terme « libertaire » souvent employé pour « anarchiste ». Cette liberté qui doit rendre chacun, selon l’expression de Proudhon, « autocrate de lui-même », s’oppose frontalement à l’obéissance du citoyen exigée par le pouvoir politique, quelle que soit la forme de ce dernier.

Je veux être là...

...Et je vais y retourner...

Du talent pur...

Je ne suis plus très blog, mais il en reste des magnifiques... Celui de Cali surtout, une artiste multidisciplinaire (graphisme, photo etc) qui a toujours su m'émerveiller...

Il y a longtemps que je n'étais pas allé voir et... voilà que la dame se commet dans la chanson...

Et comme d'habitude... elle émerveille...

C'est ICI

Parce qu'il est mieux parfois de répéter...

Ça n'a pas été la fête de ma Mère...

Ma mère est morte le jour de mon anniversaire..il y a un peu plus de deux semaines. Elle était agée et fatiguée. Même si je vivais plus dans son entourage, même pas sa ville depuis plus de trente ans, je découvre avec stupeur le vide créé par son départ...

Comme pour tout enfant, même devenu grand, ma mère était une femme exceptionnelle.

Mais pas seulement parce qu'elle était ma mère. C'est la raison pour laquelle je publie ici, le texte que j'ai lu lors de l'éloge que nous lui avons rendu fin avril.

________________________

Pendant très longtemps, j'ai raconté à qui voulait bien l'entendre, ce que ma mère m'a dit sur les circonstances de mon adoption. Quand, après quelques visites dans la pouponnière, à l'époque bondée, elle s'était approché d'un bébé avec, disait-elle, une drôle de bouille....Bébé qui avait choisi ce moment pour s'éveiller et sourire...

Maman a dit à mon père: "C'est lui..."

Quelle décision!

Normalement on tombe enceinte, on porte l'enfant, il naît, c'est le vôtre, vous l'avez fabriqué... Vous prenez le résultat comme il est...

Mais là..

Au milieu de dizaines de bébés, vous choisissez un être qui va changer à jamais votre existence entière. Qu'est-il ce petit monstre? Une graine de bandit, de tueur en série, de journaliste...ou pire encore?

Sérieusement. Ce choix a toujours représenté pour moi la plus magnifique histoire d'amour qu'on m'ait conté. Un pari complètement fou, d'une générosité absolue, né d'un désir viscéral, d'une totale envie d'être mère et de tout donner.

Mais mon histoire n'était pas tout à fait complète. C'est Élisabeth ma cousine, qui un soir sur la butte Montmartre à Paris, si mon souvenir est bon, m'a expliqué que j'étais un peu dans le champ...

Elle m'a expliqué que je n'avais pas compris. Que ce n'est pas Maman qui m'avait choisi, mais d'une certaine façon c'était moi qui avais "choisi" Maman.

Si la première femme que j'ai séduite dans mon existence, c'est ma mère, c'est sans conteste le meilleur coup de ma vie....

Et pour ceux qui en douteraient, je n'ai jamais cru que l'ADN avait quelque chose à voir avec le fait d'être une mère, pas plus que pour celui d'être un fils, ou une fille. La liste de tout ce que Maman a fait pour moi nous garderait ici 24h sur 24 jusqu'à samedi prochain.. Au moins...

Maman m'a donné ce que j'ai de mieux. Le goût de la lecture, de l'écriture aussi, une sensibilité profonde envers les Arts, un intérêt certain pour les "choses de la Cité" , la politique et les affaires publiques. Elle était capable d'indignation devant les choses indignes, femme de principes sans être rigide, épicurienne avec modestie (ça, elle ne m'a pas tout a fait transmis ça...:-) mais surtout une intellectuelle assoiffée de connaissances qui jamais n'a cessé d'étudier, de lire, se renseigner et de débattre. Une mère comme ça, ça vous fait un petit gars éveillé...
Maman avait soif de rires, de rencontre, adorait se mêler à toute la jeunesse qui passait par l'Ile d'Orléans surtout. Elle n'a pas hésité à faire des choses fofolles certains soirs, juste pour nous faire rire ou tout simplement se laisser aller elle-même au plaisir de s'amuser sans contraintes.

Capable d'autodérision et de bien de l'humour...
Mais en bas de 30 degrés Celsius...

Au-delà, on sortait un petit chien en plastique sur le dessus du frigidaire, code d'alerte annonçant qu'accablée par la chaleur, la "Dr Pitbull" remplaçait dangereusement Mme Hall....

Mais son magnifique sourire et ses si beaux yeux bleus ne tardaient jamais à retrouver toute leur tendresse et leur formidable intelligence apaisante.
Surtout les soirs, où toute bien pomponnée, elle recevait à manger son vagabond de fils, et que son plaisir de le faire était si beau à voir, que je me demandais souvent si je méritais vraiment tout ça...

Elle était fier de ses enfants, et j'étais heureux chaque fois qu'une amie à elle lui parlait d'un quelconque de mes reportages. J'étais heureux de pouvoir lui faire indirectement des "petits velours" à distances.

Et pourtant elle, elle ne l'a pas eu facile. Plusieurs fois, la vie lui a refusé des choses que pourtant elle méritait amplement. Une jeune femme, qui si elle était né 50 ans plus tard, aurait probablement enchaînée deux/trois doctorats universitaires, s'est vu contrainte de lâcher l'école en 12ieme. À l'époque, une femme vous comprenez, devait avoir d'autre but....

Elle fait les Beaux-Arts... Et ceux qui ont pu voir ses toiles savent qu'elle est une véritable peintre...Femme de principe aussi, encore une fois, puisqu'en désaccord avec certaines politiques de l'école, elle refusera son diplôme...

Elle rencontre l'homme de sa vie. Coup dur, ils ne peuvent avoir d'enfant. Qu'à cela ne tienne, là aussi elle ne reculera pas. Elle en aura deux. Je ne peut que la bénir de cette aventure là...

Elle n'a pas pu étudier à son goût? Alors elle va se faire sa propre école... Avec ses amies, elle fonde le Club des Femmes Savantes. Qui tour à tour, se feront des exposés sur des tas de sujets variés pendant plus de 4 décennies.... Si je sais aujourd'hui qui est Pierre Theillard de Chardin, c'est bien parce que j'en ai entendu parler au souper des mois entiers jusqu'à plus soif!

À plus de 50 ans, elle retourne aux études! Elle fait son certificat de traductrice et obtient la note triple A+... Mon souvenir est que c'était un record absolu...

Trouver du boulot dans la cinquantaine était moins évident. Maman s'est mis en tête de traduire "Adam's Diary" de Mark Twain. Un chef d'œuvre d'humour et de subtilité, dans lequel Adam écrit son journal et relate l'arrivée de Ève... en se demandant "I dont know what IT is"..... Rendre l'usage du neutre anglais en français était difficile mais faisable. Mais c'est, je crois, au 4ième chapitre que Maman cette fois a baissé les bras.... Le chapitre commençait avec la phrase: " IT says IT's not a IT , IT's a SHE..." Allez donc traduire ça.... Ça fait près de quarante ans que j'essaie de trouver quelque chose de bon et je n'ai pas réussi non plus.

Et puis, à 55 ans, quand la vie peut commencer à ralentir un peu et permettre de goûter aux plaisirs de l'existence, voilà que son homme meurt brutalement un soir de mai.... C'est pas juste la vie des fois.... Et cette fois-là était d'une injustice effroyable...

Maman a été dévastée par la mort de Papa...

Mais voyez comment elle est... Elle lui a quand même bien survécu presque 34 ans, à un mois près...On ne peut pas dire qu'elle a été une lâcheuse non plus...et de loin...Pour qui croyez-vous qu'elle a continué de se battre si longtemps....? Ma sœur et moi lui sommes redevables jusqu'à notre dernier souffle...

L'intérêt de ma mère pour la chose publique m'a servi deux fois dans ma carrière. Les deux anecdotes méritent d'être contées parce qu'elle en dise long sur Maman.

La première fois c'est lorsque Lise Bissonette a été nommée directrice du Devoir.
Je faisais une reportage pour la radio dans lequel j'interviewais à partir d'un studio et par téléphone des gens de tout horizon, de Jim Corcoran à Jean Paré de l'Actualité en passant par des politiciens ou même le Président des Caisses Desjardins. Et j'ai eu l'idée d'appeler ma mère.... Elle n'a jamais su que je l'enregistrais à ce moment-là... Si je ne me souviens pas exactement de ses propos, je me rappelle comment je l'ai présentée à Mme Bissonette. J'avais gardé Maman pour la fin et j'ai dit "et pour vraiment savoir Mme Bissonnette l'impact de votre arrivée au Devoir, j'ai appelé la seule personne que je connaisse qui peut garder deux mois d'exemplaires du Devoir en retard...et qui va finir par tous les lire....Ma mère..."

La seconde fois est encore plus révélatrice de l'essence même de Maman. Je partais en Angleterre, faire une entrevue avec le célèbre astrophysicien Stephen Hawkins, qu'on peut résumer en disant qu'il est né le même jour que Galilée, qu'il occupe la chaire de Newton à Cambridge et qu'il s'occupe à corriger les thèses de Einstein...

Maman m'a dit qu'elle avait une question pour lui. Elle m'a raconté qu'à Rome, devant un millier d'astrophysiciens dont Hawkins, réuni en congrès, le pape Jean-Paul II leur avait dit que c'était bien joli ce qu'il faisait mais que ils ne devaient pas étudier le "Big Bang" parce que c'était le "moment de Dieu"...

Maman était purement, simplement et complètement...outrée....

"Mais de quoi il se mêle lui? Tu lui demanderas à Hawkins ce qu'il a pensé de ça."

Et j'ai posé la question de ma mère au génie de notre temps.

Hawkins, qui est extrêmement handicapé, ne peut écrire qu'avec un doigt, formant des phrases avec des mots captés sur un dictionnaire défilant sur son ordinateur. J'ai vu le début de sa réponse.." I think Church should mind its own...." et puis il a tout effacé... Il s'est repris, et sa réponse prouvait jusqu'à quel point Maman avait eu raison de lui poser la question ...

"Je crois que l'Église devrait se méfier lorsqu'elle parle de science, sinon Elle risque de se retrouver avec les mêmes problèmes qu'Elle a eu avec...
Galilée!"

Merci Maman, c'est probablement le meilleur "clip" de toute ma carrière....


Parlant d'Église, je ne sais pas vraiment ce en quoi Maman croyait ou non, pas rapport à Dieu et la suite des choses. Mais L'Église catholique, ses bondieuseries, ses papes rétrogrades et le poids étouffant de sa religion pendant si longtemps sur notre société, ça je sais que ça ne passait pas du tout.

Et jusqu'à la fin, Maman a été fidèle à ses principes. Mardi, à l'hôpital, un peu moins de 12 heures avant de mourir, Maman a fait quelque chose de remarquable. C'est la dernière chose d'ailleurs qu'elle m'a demandé. "Enlève...."
Je ne comprenais pas la suite. Elle a trouvé la force de me le répéter au moins 10 fois avant que je saisisse. "Enlève la croix.." Je me suis retourné et sur le mur en face d'elle, il y avait un crucifix. Je l'ai enlevé et je lui ai demandé:" c'était ça?"
Elle m'a dit "oui c'était ça..."

Cette femme là, au moment ultime de sa vie, devant l'immensité du néant et du mystère qui s'ouvrait devant elle, à un moment où bien des gens à sa place se mettraient soudainement à prier "au cas où"..... Cette femme là, forte de ses convictions, a eu l'immense courage de rester fidèle à elle-même, sans peur et simplement.

J'ai souvent été fier de ma mère. Mais là je m'incline totalement.




Maman est morte le jour de mon anniversaire. Quand je vous dis que c'est une artiste... Quelle sortie côté jardin quand même.... J'annonce officiellement que même si je ne suis pas pressé, je vais mourir un 14 septembre... Ça lui apprendra de me piquer ma fête....

Je dis n'importe quoi. Je sais que vous le savez. Que ma mère ait choisi d'attendre et de marquer à jamais ce 22 avril est le plus beau cadeau que j'ai jamais reçu. Un cadeau difficile mais, par son exemple et sa vie, ma mère m'a montré à faire face à l'adversité et à l'amer. Comme elle m'a montré la beauté des choses et la force d'exister.

Elle m'a choisi une fois il y a 52 ans. Elle vient de le refaire. Comment voulez-vous que je ne l'aime pas jusqu'à la fin des temps?

Quelqu'un a dit récemment: "les morts ne sont pas morts, ils sont invisibles."

Mais je te vois quand même Maman.

Je te vois maintenant.

Je te verrai toujours.

Revenir?

Ah ce bon vieux blog.... Long time no see...

Je vais peut-être m'y remettre...

Un an de silence...

...ce n'est rien comparé à 6 ans d'horreur.
Il n'y avait qu'elle pour me ramener ici...

Ingrid Betancourt est libre. Vivante. Souriante...
Quelle femme extraordinaire...

Que les petits salopards vendeurs de dope
supposément révolutionnaires s'étouffent dans leur jungle..

La véritable Révolution c'est de voir une telle femme
surmonter la bêtise de ceux qui ne changeront jamais rien...

Zakia

(Extrait d'un communiqué de presse reçu ce matin....)

CNW Telbec6 juin - "Reporters sans frontières est profondément choquée par l'assassinat de Zakia Zaki, l'une des figures emblématiques du journalisme indépendant afghan, le 5 juin 2007 à Jabalussaraj (province de Parwan, Nord). Directrice de la radio Sada-e-Sulh (Radio de la Paix) depuis sa création en 2001, Zakia Zaki était également directrice d'une école à Jabalussaraj.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 2007, deux hommes non identifiés ont pénétré au domicile familial de la journaliste à Jabalussaraj. Ils l'ont tuée de sept balles, sous les yeux de son fils âgé de deux ans. Les tueurs ont ensuite pris la fuite. Une enquête a été ouverte, mais pour le moment aucune piste n'est privilégiée.

Zakia Zaki, 35 ans, aimait à dire que Sada-e-Sulh était "une maison communautaire pour les habitants, le seul endroit où ils osent s'exprimer librement". Sada-e-Sulh est l'unique radio indépendante dans la province de Parwan. Les émissions sont principalement consacrées aux droits de l'homme et à l'éducation.

Zakia Zaki était notamment connue pour avoir ouvertement critiqué les chefs de guerre afghans et les talibans...... Zakia Zaki avait confié qu'elle avait reçu des menaces de mort de plusieurs chefs moudjahidin. Les chefs locaux du Jamiat-e-islami lui avaient interdit d'interviewer des femmes dans la rue....... "

Que voulez-vous rajouter à ça? Parler d'obscurantisme? De fachisme?
De l'extraordinaire courage quotidien d'une telle femme?
Comment croire que quiconque (nos braves soldats compris) puisse débarasser (à leur place) les Afghans de leurs propres démons?

Comment accepter de perdre quelqu'un qui a simplement voulu parler librement?

Je n'ai jamais été cynique...
Je ne suis pas capable malgré tout ça de le devenir.

Ça me fait mal.

Point.

Bon....

... je sais.

Je vous délaisse un peu...

Mais, comme on dit par chez moi: "Stay tuned... "

Je sens que ça revient...

Allez Enfants de la Patrie....

Allez voter surtout...

Vous avez eu droit chers Hexagonaux, à une belle campagne, un très bon débat.
Un peu dommage quand même que demain vous refuserez d'écrire un petit paragraphe d'histoire.

Ségolène... Elle est quand même vachement plus mignonne que Sarko, non?

M'enfin... Ce sont vos 5 prochaines années...

A star is born...

Bon c'est pas ma mienne...
mais je craque quand même pour Nora....


Non mais c'est clair! Elle adore ça...!

L

Pas si sûr que ça passe mieux sous forme de lettre...
Mais de toutes façons, je n'y peux pas grand'chose.

Dans ma tête j'en ai 20 de moins. Le corps lui, par contre,
me donne l'heure juste...

M'enfin, comme disait l'autre, je vais m'y faire....

Allez! Tous en choeur (sur un air connu...):

"Qu'il était beau, qu'il était fier,
mon... quinquagénaire!"

Misère....

Quand il fait beau, y faut c'qui faut!

Quand en moins de quelques jours, on passe de l'hiver à l'été pratiquement d'un seul coup, on assiste dans ce coin de pays à des scènes on ne peut plus révélatrices d'une profonde soif de beau temps chez les locaux (loco?) du coin...

Mise en contexte: Montréal, sur le Plateau, angle Christophe-Colomb/Mont-Royal. (Pour les ceuses qui ne connaissent pas, le Plateau est le quartier le plus densément populeux en Amérique du Nord après Soho NY). Et les deux artères sont très passantes....

Hier après-midi, le soleil, la chaleur. Enfin. Sur le trottoir côté soleil, le long du mur d'une banque, deux types d'un certain âge, torse nu, sirotent de la bière sur deux chaises pliantes. À leurs pieds, un gros radio (type "ghettoblaster") vocifère sa musique.

Jusque-là, ça va à peu près. Mais l'hallucinant de la scène, c'est que le dit-radio est branché sur le courant... La rallonge traverse Christophe-Colomb dans toute sa largeur, monte sur le trottoir d'en face, s'enroule autour du pied d'une cabine téléphonique... et remonte le long du mur de l'immeuble jusqu'au 3ième étage où il disparaît dans une fenêtre ouverte!

Je répète, il ya des milliers de passants dans la rue...Mais nos deux zozos, passablement éméchés n'en ont cure! Il fait beau, ça fait longtemps qu'on l'attendait ce printemps, et ce n'est tout de même pas parce que leur appart est à l'ombre qu'ils vont se priver du plaisir....

Hé bien... Santé les gars!

Ce n'est pas qu'il ne se passe rien....

... plutôt qu'il s'en passe trop.

Du beau... Du beaucoup moins...
Un qui nait. Un autre qui meurt.
Quelques chocs. Des questions...

Et pas beaucoup de réponses ma foi....

THoroScope!

Je ne me lasse pas des horoscopes fous du ...


TAUREAU (20 avril - 20 mai):

Il y a déjà trop longtemps que vous avez visité
le Milieu de nulle part.Vous faites partie des meubles
dans un Quelque part bien défini depuis un bon moment.
Mais, maintenant, Taureau, vous avez besoin de goûter la confusion enrichissante du HEIN?! cosmique. Il est grand
temps que vous partiez vagabonder dans le
chaos fécond de la zone DE QUECÉÇA?! Profitez-en
pour vous amuser! N’oubliez pas non plus de
frémir de temps à autre. À présent, répétez encore
et encore après moi, en changeant de ton lentement,
passant d’un petit ricanement narquois
à un gros rire gras tonitruant, OÙ SUIS-JE ET
COMMENT DONC M’Y SUIS-JE RENDU?!