Pincez-moi... (Fort...)
J'espère vraiment que c'est une blague… Mais j'ai un doute.
Ce ne serait pas le premier gadget ridicule à me donner littéralement froid dans le dos.
Dans quel sorte d'univers vivons-nous, quel état de détresse et de solitude
avons-nous atteints dans nos riches sociétés pour qu'un être humain trouve un quelconque réconfort dans "ça"…. ?
Le virtuel nous ronge comme une gangrène.
Y'a quelque chose qui m'échappe là....
L'hébergeur européen 20six (pour cause de "cyber-attaques" répétées) a migré sous un autre système. Jusque là, pas de quoi écrire à sa chatte.... De façon un peu étrange, tous les blogues 20six que je visite ont depuis... tous la même mise en page! Sans doute parce que la transformation est trop récente pour que ses utilisateurs aient eu le temps de fouiller dans leurs nouveaux modèles... Bon là non plus, rien de bien grave...Là où j'en reste comme deux ronds de flanc (comme dirait Druon), c'est que sur plusieurs sites je me cogne le nez à une petite fenêtre et un bouton : "vous avez besoin d'un mot de passe de lecture pour accéder à ce blog."Attends un peu Chose... Si je ne peux pas rentrer sur ton blogue je fais comment pour avoir ton autorisation? (Je ne suis même pas capable de voir ou d'accéder au courriel du site).Et puis, un mot de passe pour rentrer dans un blogue... Ils écrivent pour que personne ne les lisent ou quoi?
Habit Vert
(Le trop Immortel Maurice Druon, de l'Académie Française, a ironisé récemment sur "le parler pittoresque" du Québec d'une manière disons... fort condescendante, tel qu'en témoigne cet article de La Presse . Faisant particulièrement allusion à la féminisation de certains vocables professionnels comme professeurE. "Ce n'est pas au Québec que j'irai prendre des leçons de langue française " dit-il.... La paille ou la poutre? Et dans quel oeil?) Ben quoi mon Maurice, ça te fout les boules qu'on tchatche comme ça au Québec? Selon toi pas question de niquer la langue pour une meuf professionnelle ? Tu te demandes où les Québécois sont allés faire du shopping pour sortir des trucs crades aussi barjes? Ça me rend over triste de te voir mettre les paluches dans un tel lupanar de ploucs, t'occupes donc plutôt de Paname où ça craint aussi. Même que ça shlingue un peu ton speech, crois-en mézigue! T'en fumes du bon, ça au moins c'est nickel...Allez Momo, tire pas cette tronche. C'est un challenge pérpétuel c'te pute de langue! Fais toi pas d'mourron, tout baigne...Bigophone-moi ou envoie un mail, j'te causerai plus riche... Et bon week-end!(Inspiré par mon collègue Marc Cassivi de La Presse, à lire pour ceux qui ont accès à la version papier...)
Une histoire d'amour...
C'est de loin mon record absolu en terme de couple...!Mais aujourd'hui Pétronille et moi fêtons notre douzième anniversaire!Oh! je sais bien que pour les non-chats (entendez les humains qui n'ont pas d'atomes crochus avec ces bêtes) ce genre de commémoration est on ne peut plus puérile.Mais ils ne savent pas (les pauvres) tout le bonheur et la joie de vivre au quotidien avec un animal indépendant et affectueux... Pas plus qu'ils ne peuvent deviner l'incroyable complicité et compréhension mutuelle qui se construisent au fil du temps.Pour fêter ça je ne peux résister à l'envie de republier l'histoire de notre rencontre. (Vous y verrez d'ailleurs que ce joyeux anniversaire en cache un autre plus triste,mais c'est bien comme ça la vie non?).Je vous laisse à cette lecture, moi je vais lui acheter un cadeau à ma belle pitounne....Parce que je l'aime profondément si vous voulez savoir.
__________________
Janvier '94. Depuis septembre, je vis dans l'Ouest canadien, à Edmonton pour être plus précis. "Edmonotone". "Deadmonton" en anglais. Bref, la mort. On m'a envoyé en poste là-bas, et ce n'est pas vraiment mon choix. Vraiment pas en fait. Je viens d'ailleurs de passer les quatre mois les plus sombres de mon existence, jonglant même avec des pensées… disons pas très bonnes pour la santé. (Tout a fini par très bien tourner, mais c'est une autre histoire.)
J'avais passé les Fêtes à Québec. Ma grand-mère venait d'entrer à l'hôpital. En partant, je savais que je ne la reverrais plus. À mon arrivée à Edmonton, le lundi soir, plongé à nouveau dans la solitude de ma petite maison louée, l'idée me vient d'adopter un chat. Ça fait très longtemps que je n'ai pas eu de chat (j'ai passé les 13 dernières années à vagabonder de par le monde ). Ici je ne sors plus ou très peu, (moi la viande soule à 9 heures le soir qui beugle du country…) je me sens tout à fait capable de bien m'en occuper.
Le lendemain, mon réalisateur m'amène à la SPA, au fin fond de la ville. Je fais le tour des cages à la recherche de chatons. Il y a une portée mais… J'ai toujours pensé que ce n'était pas nous qui choisissions un chat, mais bien le contraire. Bref, ça ne clique pas. Un peu plus loin, je passe devant une cage à la hauteur de mes yeux. Une chatte adulte, de huit mois environ, se précipite sur le grillage en miaulant.
C'était toi. Oh, la façon que tu m'as fait! Facile de m'en souvenir, depuis tu n'as pas changé d'un poil. (Enfin d'un trillion de poil si tu vois ce que je veux dire…) Je te sors. Tu te blottis dans mon cou. Je te trouve adorable, mais tu as tendance à faire de la préhension avec tes griffes, j'ai un bébé chat en tête… Je t'ai remise dans la cage et je suis parti.
Le lendemain et celui d'après j'ai rappelé la SPA, pour savoir s'ils avaient reçu une autre portée de bébés. Rien.
Vendredi matin, le téléphone sonne chez moi. Mais ce n'est pas la SPA, c'est ma sœur. Grand-maman est morte pendant la nuit. Après 35,928 jours de bons et loyaux services….
Je raccroche. Pleure un peu. Ma grand-mère c'est un gros morceau pour moi. La maison de l'Ile d'Orléans, les étés de mon enfance…Une grande complicité et quelques milliers de parties de scrabble…
Et soudainement, je suis littéralement traversé par une pensée fulgurante. "Imbécile heureux, mais tu l'as trouvé ta chatte!" Je rappaille les maigres sous que j'ai et je me précipite en taxi vers la SPA.
J'entre comme un fou, bouscule plusieurs personnes. Abouti devant ta cage… Où trône, un rien rébarbatif, un gros mâle noir. Je fais toute les cages, une après l'autre, pour aboutir devant la dernière. Au bout de ce qu'ils appellent là-bas, "the death row".Le couloir de la mort. Les chats sont transférés de cage en cage au fur et à mesure des nouveaux arrivages. Après la dernière, s'ils n'ont pas été adoptés… Excuse-moi, je suis encore ému. Je n'aurais pas aimé être arrivé en retard.
Mais tu es bel et bien dans la dernière cage. Je te prends dans mes bras, et encore une fois tu t'aplaties contre moi, la tête dans mon cou, ronronnant assez fort pour m'empêcher de bien entendre la préposée au comptoir à qui j'explique le coup de foudre. Tu es un peu nerveuse des va-et viens autour, la jeune fille me dit qu'on en a pour une demi-heure à remplir des papiers, me suggère de te ramener dans la cage, le temps de tout régler. Je vais te porter et reviens dans l'autre salle. La fille me tend un premier formulaire. Debout devant son comptoir, je regarde distraitement à mes pieds…
Tu es là!
Je m'excuse, (j'ai mal fermé la porte…) te reprend, te ramène encore. C'est ce genre de cage dont la grille a deux tiges sur le côté qui ouvre. Ils s'emboîtent dans un creux du montant de la cage. Une pièce de métal coulisse dessus, empêchant les tiges de sortir. Je secoue la grille plusieurs fois pour m'assurer qu'elle est bien fermée.
De retour au comptoir, je prends la feuille, inscrit mon nom… Et je sens quelque chose frotter contre mon pantalon. Je me penche à nouveau. Tu me fixes au fond des yeux avec un air de me dire: "cette fois tu ne pars pas sans moi". Je te prends te dépose sur le comptoir à côté de moi. La préposée sourit.
"Vous allez l'appeller comment?"
C'est sorti tout seul.
"Pétronille."
L'Île d'Orléans. Grand-Maman. Sainte-Pétronille. Premier village à droite, en sortant du pont.
Et tu es restée immobile tout le temps que ça a duré, malgré le brouhaha ambiant, en ronronnant comme un quadri-réacteur…
Nous sommes rentrés à la maison, toi bien à l'abri contre moi, dans mon manteau entr'ouvert. Le nez dans mon cou.
Et j'ai cessé d'être seul.
Je sais. Je t'ai sauvé la vie ce jour-là.
Mais toi , je sais que tu le sais aussi, tu as sauvé la mienne.
Bertrand
P.S. Je n'ai jamais compris comment tu as fait pour ouvrir la cage…
: Mawww... Et tu ne le sauras jamais…
Vendredi 13
Chose promise, chose dûe....
Voici donc la plus terrifiante histoire d'épouvante à avoir été écrite.
La plus courte aussi... Une phrase.
(Et "au moment de mettre sous presse", j'ai eu un doute sur l'auteur, mais grâce à la vigilence de mes lecteurs-trices, merci Martine, c'est bien l'oeuvre de Frédéric Brown...)
Donc...___________________________
"Le dernier humain vivant sur Terre était assis dans son salon quand soudain, on cogna à la porte."
Stay tuned... Demain le 13...
C'est un rendez-vous... Demain vendredi 13, je vais vous raconter la plus terrifiante histoire d'épouvante à avoir été écrite.....Tu m'inquiètes là twwwââ...
Minuit et une...
Entre les dictionnaires et le cendrier qui déborde, à quelques centimètres de l'ordi, tout juste sous la chaleur de la lampe extensible allumée, toute allongée sur mon bureau, Mlle a trouvé ses aises.... Dans l'espace qu'elle occupe, je serais bien en peine de déposer sans danger une tasse de café... Et pourtant, même la poussière accumulée n'a pas bougée...Des grands yeux verts me fixent. En silence.Depuis quelques jours, dès que je m'asseois pour écrire, elle élit domicile dans cet invraisemblable espace qui, en fait, avant qu'elle ne s'y installe, n'existait pas vraiment.Pétronille me donne l'impression de vouloir prendre la relève.Tu me donnes des idées toi ma jolie...
- "Maowww..... Qu'est-ce qu'il disait ton verbicruciste ce soir?"
- "Germain Savard?"
- "Mwwwouii!..."
- "Que le chat était le seul animal qui ait domestiqué l'Homme..."
"Frrrrrrrrrr........"
Ça ronronne des fois ces bêtes-là...
Une bonne chose de "fêtes"....
Bon! Enfin...C'est fini!Je peux commencer à rêver au printemps.....(Bonne année quand même...)
(Griffes et ronronnements :
l'avis de ma chatte sur ce que j'écris.)
"Être informé c'est être libre".
André Laurendeau
"S'il n'est pas correctement au courant de ce qui se passe dans la société,
de ces choses sans cesse plus nombreuses qui peuvent affecter son sort,le citoyen n'est plus à toutes fins utiles qu'un esclave".
René Lévesque
Coïtus Impromptus
(Collectif d'improvisation écrite)
Coïtus Impromptus 2
(Collectif d'improvisation écrite)
Mes contributions...
"Il y a dans le mot, dans le verbe, quelque chose de sacré qui nous défend d'en faire un jeu de hasard. Manier savamment une langue, c'est pratiquer une espèce de sorcellerie évocatoire."
Beaudelaire
Anne Archet
Daniel Rondeau
Lagreff
Galad autour du monde
Coyote des neiges
Une jeune fille bien
Butterflies in my stomach
Coyote inquiet
douceophelie
Avant la lettre>
Les Pelleteurs de nuages
Un pied
Cali
Chrysalide
Marguerite Rose
Racontards
Le hurlevent
Jamais le soleil ne voit l'ombre
La vie dans tous ses états
la carneceria
media noche
Kate
Michel Lemay
Lumières
Les marées lumières
La voix de la carpe
Yann (Cargo)
"Ce n'est pas moi qui ai fait les voyages, ce sont les voyages qui m'ont fait."
B.Lavilliers
Le forum des cruciverbistes
La Banquise du Golfe
Les plaisirs d'Olivia
La Muse Galerie d'Art
Sylvie Tremblay
La tankaôchode et ses éléments
Lexicologos
Harper's
Vocabulaire correctif
Langue sauce piquante
Liens utiles
media TIC blog
Cybérie
Journalistes sur toile
Les Mononcs en Folie
IMA
NASA
(Le plus extraordinaire site de l'Univers)
"Creep" Radiohead
Pas de site? Pas de blog?
Vous voulez commenter quand même?
Oubliez le "nom Blogger", cliquez "Anonyme" (vous pouvez signer votre message vous-même).
Sinon allez-y pour un courriel.