Mi Août? (Dirait Pétronille...)
Je retourne là-bas....

Pour quelques semaines....
Je serai moins présent ici, quoique....
Vérifiez tout de même :-)Au programme...
Mer. Plage. Bateau. Pêche. Bouffe. Un verre. (Deux?)
Enfin, vous voyez la torture....Pour me faire pardonner, je vous propose un petit...QUIZZ!Tiré à la fois des mes "carnets" et de connaissances générales.Disons... Voilà donc.................... Le Quizz des Îles!
Armelle fixa le coin du drap...
(
Petit texte boutade soumis à
Coïtus Impromptus (Collectif d'improvisation écrite) ) Cette semaine les textes devaient commencer par: Armelle fixa le coin du drap...)
Armelle fixa le coin du drap.
Drap blanc. Drap seul. Drap froid.
Armelle fixa le coin du drap.
Point d'amant, comme avant.
Armelle fixa le coin du drap.
Le saisi et se branla.
Armelle fixa le coin du drap.
Pleura un peu et s'y moucha.
Armelle fixa le coin du drap.Se leva et s'en alla.
À la recherche de... Mordillo
Vous avez sûrement déjà vu ses dessins. Parce que leurs thèmes visent si juste qu' ils restent toujours en mémoire.
Comme ce premier que je me suis amusé à intituler: "Le temps des vacances" .
Il y a une très belle poésie
dans les oeuvres de cet argentin.
Pas joli ça?

Ou le suivant:
"Je te décrocherai la lune, mi amor..."
Il y en a des centaines comme ça et j'en ai retrouvé plusieurs...
Sauf celui que j'ai perdu il ya quelques années, et qui est à mon avis un des ses plus génial. Alors je vous l'explique peut-être l'un d'entre vous saura-t-il me le retrouver?
Dans un espèce de grand désert, une file de personnages marche à la queue-leu-leu, un derrière l'autre dans un corridor étroit formé par deux murs qui serpentent à l'infini. Sauf qu'il y a une grande ouverture dans le mur de droite, mais tout le monde passe tout droit, sauf un qui sort de la file en criant de joie!
Vous voyez la beauté de la chose...
Si vous voulez vous régaler, il y a au moins trois sites qui contiennent plusieurs illustrations. Mais pas celle que je cherche, d'où mon appel à tous... Vous pouvez aller ICI ou LÀ... et LÀ.
(Merci en attendant à Coyote des Neiges qui m'a montré comment écrire le long des images...:-)
Et maintenant je compte sur vous.....
(Et je vous en ai mis quelques uns ICI )
Je ne me souviens de rien
Les audiences de la Commission Gomery sont terminées. Les plaidoiries des avocats ont à peu de choses près entonné le même thème: "Mon client ne savait pas".Loin de moi l'idée saugrenue de dire qu'untel ou unetelle savaient ou pas. Mais une chose me semble totalement surréaliste. Le Pouvoir est par essence le fait de Savoir. C'est parce qu'un homme Sait qu'il Peut. Surtout parce que l'autre ne Sait pas. Ou pas avant (ou autant que) lui.Pour tout dire, l'information est le nerf de la guerre, voire celui du Pouvoir.Croire que des hommes de Pouvoir aussi aguerris que ceux qui nous mènent depuis des années, qui savent tout du moindre ragot, de la moindre coucherie, qui ont vent des moindres rumeurs concernant les plus petits rouages de la machine politique, croire donc que ces gens n'avaient pas la moindre idée de ce qui se tramait, comment, avec qui et de quelle façon (du moins approximative) ne nous laisse qu'un choix. Où c'est vrai et alors je frémis de penser à tout ce qui leur échappe.Où alors c'est faux, et le cirque est décidément navrant. _____________
(Puisque les quizz vous plaisent, pourquoi ne pas émailler nos petits "post" de quizz "annexes" portant sur le thème débattu? Chiche! C'est dit, je m'en fais une spécialité! En voici donc un autre en lien direct avec le propos sus-dit... C'est ICI )
Un mercredi midi à la taverne du coin
(Texte proposé au collectif d'improvisation écrite ""Coïtus Impromptus" dont le thème était le titre ci-dessus...)Il n'a pas dit un mot. S'est simplement assis. De loin, il voit la grosse pince cueillir un œuf dans le bocal rempli de vinaigre. Qui rejoint deux biscuits-soda dans leur plastique. La porte en inox du frigo claque. Au-dessus, tachée, la pancarte "Bienvenue aux dames" ne s'adresse à personne. Deux grosses bières dans une main, l'assiette et un verre dans l'autre, Roch traverse la salle dans sa direction.
-"J'mets ça sur ton bill?"
Signe de tête. Clac! Un bruit de verre cassé les fait sursauter. Le long du mur, la tête enfouie dans ses bras repliés sur la table, Réjean s'est endormi. Sa bière fracassée a mouillé tout le bas de son pantalon.
-" Réjean, tabarnac! Y'est à peine midi hostie!" Roch secoue le vieux, rien à faire.
Soupire. Ramasse. Laisse l'autre cuver. Crever. Plus loin, Joseph et Claude se marmonnent quelque chose en les regardant.
Il cesse d'observer la scène et tend la main vers ses biscuits. Enlève l'emballage. Se verse un verre. Entame son œuf, puis le premier biscuit. Mâche. Lentement. Il a tout son temps. On est que mercredi. Au moins lui ne sera pas saoul. Pas si vite. Pas avant trois, peut-être quatre heures.
Quand les autres qui travaillent toujours à la shop vont débarquer. Les hosties.
(Encore une fois petit texte dédié au site d'impro d'écriture Coïtus Impromptus . Cette semaine le thème était:" Histoire érotique sous réverbère". Hum....)_______
Elle, il ne l'avait pas vu tout de suite. C'est la faible lueur du réverbère qui l'avait d'abord attiré. Unique réverbère d'ailleurs, à la sortie d'un minuscule village perdu. C'est en s'approchant du cône de lumière qu'il l'aperçut. Elle l'avait vu, elle aussi.
Il s'approcha lentement, déjà troublé par un vague désir. Qui ne cessait de croître, plus il se rapprochait d'elle. Toujours immobile, cette dernière ne faisait aucun geste. Elle le regardait s'avancer.
Il la contourna et se plaça derrière elle. Envoûté par son odeur, Incapable de se restreindre, il la toucha. Un seul contact, et son trouble se mua d'un coup en une pulsion sexuelle incontrôlable. Il se saisit d'elle et sans attendre, la pénétra profondément.
Le plaisir monta en lui telle aussi brûlant qu'une éruption de lave, et dans les secondes, un orgasme insensé emporta ce qui lui restait de raison. Dans sa transe, il ne sentit même pas les dents de sa belle lui arracher la chair du cou.Il jouissait encore, même mort, quand fécondée, la mante religieuse acheva de le dévorer.
Un autre joli cadeau
Paule, la grand-mère de Catherine, et jeune blogueuse de.... 88 ans, m'a offert un joli poème, inspiré me dit-elle du documentaire "Le peuple migrateur" rediffusé dimanche dernier.(Documentaire magnifique effectivement...)

"Si on oublie le passé, on ne peut comprendre le présent.
Encore moins appréhender le futur."
04-94 /
Fi Sina /
Journalisme/
Pierre / Que montrer? / Antidote à la pensée unique
"Je viens je ne sais d'où;"
Je suis je ne sais qui;
Je meurs je ne sais quand;
Je m'étonne d'être si joyeux."
Martinus von Boberach