Il se dit, s'écrit, se transmet déjà beaucoup de choses (plus qu'à aucun autre moment de l'histoire de l'humanité), un peu partout. Livres, magazines, émissions télé ou radio, "chats", etc…
Auxquels s'ajoutent maintenant les "blogs", phénomène émergeant dont nous faisons trop partie nous-mêmes (vous êtes en train de lire ceci donc vous y êtes) pour être certain d'avoir, en temps réel, le recul nécessaire pour en jauger.
Mais quel que soit le pourquoi, l'intention, la bougie d'allumage, ce qui personnellement m'est indispensable c'est la cohérence du propos. Je le redis, on peut parfaitement être une chose et son contraire, l'important est de savoir l'assumer, d'être cohérent jour après jour, même dans ses propres doutes, voire même dans le fait d'endosser ses contradictions.
Je lis ici et là, je visite ou discute avec des gens dont les buts, les vies, les envies peuvent m'être très éloignés. Mais que je peux découvrir, rejoindre même, parce que leur fil se tient, leur quête est "honnête" dans le sens de: "je cherche vraiment, quitte à rebrousser chemin si je me trompe."
Toute cette immense "communion" d'idées, de sensibilités, d'expériences diverses, ne peuvent avoir de sens que si elle tend à être d'abord ça: "honnête". Ouverte. Se cacher derrière le virtuel ne peut de toute façon ne faire qu'un temps. Très vite "le jupon dépasse" ou si vous préférez, au bout de quelques échanges, le "fond" apparaît, que le leurre du virtuel ne peut plus (tout à fait) masquer.
Est-ce trop demander à ceux qui de passage réagissent à mes propos, d'en poursuivre la quête plutôt que de ramener la couverture sur leurs propres spirales?
De vouloir que le mouvement se fasse vers l'avant?
Que ce lieu d'échanges soit une gare, un carrefour, un lieu de départ, et non un piège à écho sans fin, nourris de questions auxquelles on n'ose peu ou pas répondre?